Essai Audi Q5

Lancé il y a trois ans, l’Audi Q5 deuxième du nom va subir très prochainement un restylage. Techniquement, pas de révolution à attendre sur ce modèle qui n’est pas le plus amusant de la catégorie, mais dont l’homogénéité impressionne.

La première génération de Q5 a eu une belle carrière, longue de huit ans. S’il a duré longtemps, c’est que le Q5 ne voyait pas ses ventes faiblir, enchaînant les records année après année. Voilà pourquoi la deuxième mouture a choisi de conserver une silhouette proche de la précédente, simplement rehaussée d’une ligne de flanc plus marquée et de tôleries plus nettes. Comme ce style n’a toujours pas vieilli, aucune révolution n’est à attendre du prochain restylage… Sauf peut-être à l’intérieur. Car si la finition est impeccable, et l’équipement au dernier cri de la technologie, le système d’infodivertissement, convaincant dans l’absolu, n’affiche pas la même simplicité que celui des autres modèles de la gamme. Le dessin manque un peu d’âme, mais il ne faut pas espérer voir arriver une nouvelle planche de bord façon Q3 ou Q8 : la berline A4 récemment retouchée n’y a pas eu droit.

Sur la route, le Q5 entend avant tout rassurer son conducteur. Conçu pour les autobahns à vitesse illimitée, il fait preuve d’une stabilité impressionnante dans les grandes courbes rapides. Revers de la médaille, ce n’est pas le plus agile dans les petites routes de montagne. Sur les versions les moins puissantes, la transmission quattro s’en remet à un simple embrayage multidisque, en lieu et place du différentiel Torsen de la génération précédente et des modèles haut de gamme. La motricité est correcte, mais pas optimale. Par contre, la consommation y gagne : le Q5 compte parmi les plus sobres de la catégorie.