Suzuki Samurai préparation

Le Suzuki Samurai ? Tout le monde connaît ce petit 4×4 qui reste encore aujourd’hui l’un des plus prisés dans nos campagnes. Depuis bien longtemps, il est aussi le compagnon des balades tout-terrain d’amateurs de liberté. Ses qualités de franchisseur en ont aussi fait une bête de course lorsqu’il s’agit de compétition de trial 4×4. Si en plus il est passé par chez ERM, il sera difficile à suivre. Denis Devarrewaere, le patron de cet atelier réservé de coutume aux purs et durs de l’acrobatie offroad, nous présente aujourd’hui une version destinée aux “loisirs”. Une première donc que ce Suzuki plus “civilisé”.

Pour ceux qui ne connaissent pas ERM, il faut savoir que cet atelier situé à Marcoux (42), entre Clermont-Ferrand et Saint-Etienne, est né dans les années 80 de la passion pour le trial d’un certain Michel Measson. Celui qui fut inventeur/réalisateur/ fabricant/pratiquant devient préparateur après avoir été cinq fois vainqueur du championnat de France de trial 4×4 UFOLEP ou FFSA entre 1997 et 2003. Pour vous donner une idée des talents du bonhomme, rappelons qu’il a même fait coup double en 2000 en remportant les deux championnats.Une carrière qui débute à l’âge de 12 ans lorsque le petit Michel réalise son premier karting à moteur Vespa… pour l’off-road bien sûr. Passionné, c’est tout en s’amusant en trial au guidon de sa moto Montesa le week-end dans les magnifiques et méconnus monts du Forez (prononcer Foré) qu’il suit une formation de mécanicien avant de devenir une célébrité dans le monde du 4×4 – du vrai, aux commandes de ses Suzuki. Aujourd’hui ERM (pour Etude et Réalisation Mécanique), c’est Denis Devarrewaere. En effet, Michel Measson ayant souhaité lever le pied, c’est un autre passionné, pratiquant lui aussi la compétition du Rallye Breslau au Carta Rallye sans oublier le trial, qui, en 2006, a repris les commandes de ce petit atelier dans la Loire. Mais il n’est pas besoin de se trouver au bord d’une nationale fréquentée pour que le succès des produits ERM perdure. Les amateurs de Suzuki connaissent tous les kits suspensions, body lift, transfert, protections, freins à disques arrière, boîte courte, blocages de ponts pneumatiques ou encore couples coniques réalisés par l’atelier ERM pour booster les performances du plus petit des 4×4 à succès Moins compétition, plus loisirs Mais, aujourd’hui, pour Denis, le défi est aussi de montrer qu’ERM, ce n’est pas seulement la compétition. Aussi, c’est sur le Suzuki Samurai de Bruno Leuci qu’il se lâche et démontre que rouler plutôt “loisirs” équipé ERM, c’est aussi le top côté performances. Tout débute par ce qui est désormais presque normal sur un Suzuki Samurai : le passage aux suspensions à ressorts hélicoïdaux. En effet, si les lames de ressorts d’origine font dans l’inusable, le passage aux ressorts permet de rouler à bord d’un Suzuki bien plus confortable et aux croisements de ponts plus performants. Le kit ERM comprend évidemment la panoplie complète des amortisseurs, ressorts, ancrages et tirants à installer entre châssis et essieux. A cette transformation bienvenue s’ajoutent des blocages de différentiels mécaniques et une boîte de transfert “courte” – autrement dit, on passe à un rapport de 5/14 bien plus efficace en tout-terrain. C’est ensuite au tour de la mécanique d’être rendue plus performante.

Essai complet de la préparation du Suzuki Samurai par ERM dans Génération 4×4 n°40

• Marque : Suzuki
• Modèle : Samurai 413
• Moteur : 4 cylindres 1,6L injection monopoint Vitara
• Puissance : 90 ch
• Prépa : Denis Devarrewaere/ERM
• Propriétaire : Bruno Leuci