Nous avions découvert le 4×4 Grenadier à Valloire lors du Salon du Tout-Terrain et du Voyage il y a deux ans. Cette année, l’équipe d’Ineos nous réservait une autre surprise en présentant pour la première fois son pick-up : le Quartermaster. Nous avons eu la chance d’essayer ce nouveau venu dans le monde des utilitaires directement arrivé de l’usine d’Hambach pour l’occasion.
Il y a maintenant 2 ans, la marque Ineos Automotive lançait son premier 4×4 “rustique” conçu comme l’héritier du Defender. Désormais, en attendant la version hydrogène, la gamme s’enrichit d’un pick-up dénommé Quartermaster. S’il reprend le look du Grenadier Station Wagon, ce pick-up dispose du châssis-échelle maison rallongé de 305 mm pour une carrosserie longue de 5,44m (54cm de plus que le SW). Cela lui permet de disposer d’une benne à la surface de chargement de 1,56 m de long et 1,62 m de large suffisante pour transporter, par exemple, une palette standard Euro (1 200 x 800 mm).
Avec une charge utile de 760 kg et une capa- cité de remorquage de 3 500 kg, identique à celle de son aîné, le pick-up se distingue par sa polyvalence et sa benne qui peut être équipée d’une bâche ou d’un couvre-tonneau verrouillable, tandis qu’une galerie de toit peut venir booster l’espace utile. Comme le Station Wagon, ce pick-up sera proposé en finitions Trialmaster et Fieldmaster (pas de version standard), et sous le capot, il reprend les moteurs essence et le diesel 6 cylindres en ligne 3.0L BMW turbocompressés. Le modèle essence développe 285 ch et le diesel 249 ch. De belles puissances pour un poids conséquent. C’est la rançon d’un vrai 4×4 fait pour durer.
Premier essai
En ce qui concerne le maniement de ce Grenadier, on pourra conserver nos bonnes habitudes. En effet, on dispose bien de la panoplie complète et contrôlable manuellement sur ce 4×4 permanent. Au fur et à mesure que les difficultés du terrain apparaissent, on pourra passer les rapports courts, puis, si ça se complique, les blocages de différentiels. Mais, avouons que sur les pistes du Galibier au-dessus de Valloire, ce Quartermaster nous a autant surpris que le SW essayé il y a quelques mois en Ecosse.
Il passe partout sans forcer, fort de son couple omniprésent et de la boîte automatique ZF à 8 rap- ports. Malgré un empattement plus long, donc un angle ventral moins important, l’évolution en franchissement reste sécurisante grâce à de beaux débattements de suspension. Sur route comme sur piste, ces dernières ne se montrent ni trop souples, ni trop fermes et l’on profite toujours de cet atout confort qu’offre le Grenadier. Même à vide, on oublie que l’on est aux commandes d’un pick-up car la suspension arrière à ressorts hélicoïdaux est bien plus agréable que les lames de ressorts qui équipent encore bon nombre de 4×4 utilitaires.
Le Grenadier Station Wagon s’affiche d’entrée à 81 990 € mais cela ne le dispense pas pour l’ins- tant du malus écologique bien français en raison de ses 5 places. La version châssis-cabine prévue pour l’an prochain devrait permettre d’y échapper… en attendant la version hydrogène.
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