Le Freelander 2, également connu sous le nom de code L359, s’est établi comme une option abordable, efficace et saine auprès des Landistes.
Ce modèle, souvent considéré comme le plus fiable parmi les Land Rover, jouit d’une bonne disponibilité sur le marché de l’occasion. Il attire particulièrement les aficionados de Land Rover, désireux de combiner les avantages d’un véhicule familial moderne et économe avec les capacités tout-terrain légendaires de la marque. Quinze ans après sa première apparition, explorons les forces et les faiblesses de ce SUV polyvalent qui pourrait bien devenir votre prochain compagnon de route.
Comme tout véhicule, commencez la visite par le contrôle de l’historique d’entretien, avec présentation des factures originales. Si ces élément sont manquants, autant passer à un autre Freelander 2. Vérifiez les niveaux de liquides alors que le moteur est encore froid : huile, vase d’expansion, liquide de frein, etc. Tous sont facilement accessibles. Inspectez les disques et plaquettes de freins, puis les pneumatiques. Le Freelander consomme modérément de la gomme, mais attention, les 4 pneus doivent impérativement être de marque, modèle et dimensions strictement identiques. Sans cela, les différentiels et le transfert compensent la différence de diamètre des roues, réduisant largement la durée de vie de la mécanique. Le Freelander de première génération souffrait considérablement du non-respect de cette règle, le Freelander 2 en souffre également, même si c’est dans une moindre mesure.
Sur route
Parfaitement installé dans des sièges offrant un excellent maintien, on profite d’un amortissement dans la marge haute de la catégorie associé à de bonnes performances, quelle que soit la motorisation. Seule la prise de roulis et la précision de la direction auraient demandé une plus grande rigueur au constructeur pour que le Freelander 2 soit parfait.
En franchissement
Décrié à son lancement par les inconditionnels des crabots, le Freelander, dénué de rapports courts, surprend véritablement sur les chemins accidentés grâce à un panel d’aide à la conduite tout-terrain particulièrement efficace et très fiable. Le Terrain Response et ses divers modes laissent pantois aussi bien le conducteur que les spectateurs lorsque le Freelander évolue en zone de croisements de ponts : si sa suspension n’arti- cule que très peu, il lui suffit de deux roues en contact avec le sol pour évoluer, progressivement et tout en douceur. A essayer pour le croire !
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