La FIA et les organisateurs de la compétition Extreme E viennent de signer une lettre d’intention.
Objectif : définir un cadre pour la création d’un nouveau championnat basé sur des véhicules tout-terrain à hydrogène.
S’il faudra encore quelques années avant d’arriver à une véritable démocratisation, l’hydrogène investit peu à peu le secteur de la compétition.
Après l’endurance et une probable introduction en Formule 1, un nouveau championnat basé sur des véhicules tout-terrain fonctionnant à l’hydrogène se profile à l’horizon.
Baptisée Extreme H, l’épreuve avait déjà été évoquée en 2022. Elle refait aujourd’hui parler d’elle à la suite de la signature d’une lettre d’intention entre les organisateurs du championnat Extreme E, compétition équivalente utilisant des véhicules électriques à batteries, et la Fédération Internationale Automobile (FIA).
Selon les termes de l’accord, les deux entités vont travailler de concert au lancement de ce nouveau championnat dont la saison inaugurale serait lancée en 2025.
L’année suivante, en 2026, et sous réserve que les pré-requis soient satisfaits, la jeune compétition pourrait rejoindre les sept autres championnats du monde portés par la FIA, parmi lesquels figure déjà la Formule E.
Un premier proto en fin d’année
Comme pour les débuts de la Formule E, on imagine que les véhicules de la première saison seront strictement identiques pour faciliter et accélérer le démarrage de la nouvelle compétition.
« Les compétitions de sport automobile constituent une excellente plateforme de recherche et de développement et cette nouvelle série a un grand potentiel. Le fait de tester la technologie dans l’environnement difficile des courses tout-terrain dans toutes sortes de conditions devrait profiter à l’ensemble du secteur » a réagi Mohammed Ben Sulayem, président de la Fédération Internationale de l’Automobile.
